Les obligations qu’on se croit obligé de remplir vis-à-vis de nos parents, frères, ou collègues sont ce qu'on appelle en psychologie les "dettes inconscientes". Des missions qui nous poursuivent et qui peuvent véritablement nous empoisonner la vie.
Un article passionnant de rtbf.be.
Stéphanie
La gravité et la lourdeur de ces dettes dépendent évidemment des missions que l’on se sent obligé d’assumer. Ça peut être une mission familiale : dans une fratrie, un enfant qui se sent obligé de compenser la dépression de la mère en jouant l’amuseur familial. Un autre qui, en raison d’une défaillance paternelle, prend en charge tous les enfants cadets. Cela peut aussi faire partie de la sphère amicale : on se sent parfois obligé de sans cesse dire oui à un ami, d'être là pour lui,...
Les parents sont souvent notre première dette inconsciente, puisque la première des choses qu’on leur doit, c’est le fait de nous avoir donné la vie. Si certains voient cette vie comme une transmission légitime, d’autres auront plutôt tendance à culpabiliser de cet état de fait. Certains parents eux-mêmes vont jouer là-dessus et vont faire culpabiliser leurs enfants de ne pas donner tout ce qu’ils " devraient donner ".
" J’ai récemment rencontré une jeune femme se reprochant de ne pas être à la hauteur. Sa mère la culpabilisait sans cesse, lui faisait constamment des reproches vis-à-vis du fait qu’elle n’était pas à la hauteur. Et cela avait un impact dans ses relations familiales et de couple puisqu’elle avait l’impression de toujours devoir être à la hauteur, de devoir être une bonne mère, de devoir être une bonne fille ", explique la psychologue Christiane Thiry au micro de Véronique Thyberghien. "En faisant cela, cette personne entre dans un rôle qu’elle n’assumera jamais. A un moment donné, il y a un vrai travail de deuil à faire, puisqu’elle doit quitter ce rôle, s’accepter en tant que femme libre qui ne doit pas suivre la même mission ad vitam aeternam".
Certes, nous avons chacun, en tant que membre d’une famille, des rôles à jouer. Tant que ce n’est pas douloureux, on peut avancer. Mais parfois c’est plus compliqué. " Une personne à qui on a confié la mission de veiller sur sa petite sœur peut à cet effet prolonger sa mission après la mort des parents", raconte Christiane Thiry. "J’ai vu un homme qui était dans le cas, et qui a été jusqu’à payer le loyer de sa sœur alors qu’elle ne travaillait pas pour subvenir à ses besoins. Un jour, il a dû dire " stop, tu te débrouilles seule maintenant ". Ce stop a été salvateur car il a permis de débloquer plein d’autres situations dans lesquelles il disait toujours oui à tout le monde. Ce rôle du grand frère qu’il assumait dans sa relation avec sa sœur s’était étendu dans ses relations amicales et l'affectait au quotidien.
La première chose à faire quand on veut se défaire de ces dettes inconscientes, c’est d’identifier les situations de vie où l’on se sent redevable et l’où continue à agir de la même façon sans trop savoir pourquoi. Dans quelle situation me dis-je " J’aurais dû être ou faire quelque chose ". Ensuite, la meilleure chose est d’en parler, et de voir de quelle façon on pourrait apporter une solution. " Il faut savoir mettre des limites concrètes à cette dette ", explique Christiane Thiry. En l’absence de solution, on peut aussi décider que ce n’est pas sain pour nous et que l’on préfère arrêter. "C’est difficile de rompre avec les rôles qu’on assume depuis longtemps, mais c’est néanmoins tout à fait possible. Rompre ne veut pas dire " trahir "."
La société nous transmet depuis très longtemps que l’homme se doit d’assurer la stabilité financière du ménage. Aujourd’hui, les choses évoluent et l’on est dans une période de transition, puisque les hommes assument ce rôle mais les femmes prennent aussi de plus en plus d’espace, s’imposent dans la vie quotidienne. " L’homme peut se dire qu’il n’est pas simplement ce père-là, il peut rompre avec la tradition patriarcale qui veut ça depuis longtemps ", avance Christiane Thiry.
Interview 8 minutes avec Christiane Thiry, journaliste, coach de vie et thérapeute: cliquez ICI
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Les thérapies Brèves telles que l'Hypnose Ericksonienne, la Programmation Neurolinguistique ou la Sophro analyse des mémoires prénatales, de la naissance et de l'enfance, sont des appoches efficaces, accessibles et courtes dans le temps - par rapport aux approches plus classiques - pour nous permettre d'identifier nos croyances et comportements limitants héritées de nos lignées généalogiques, sociétales, etc... afin de les changer pour les remplacer par des croyances et comportements aidants, et remettre de l'amour là où il n'y en pas (envers soi, envers les autres, sa famille d'origine, sa famille actuelle, son cercle amical, professionnel, etc...).
Je pratique tous les jours ces thérapies brèves pour le plus grand bien de mes clients (voir rubrique Témoignages clients ici), consultez mon site pour de plus amples infos sur les champs d'intervention, et contactez moi pour toutes questions.
A vous écoute,
Stephanie Kaczmareck
Psychopratienne spécialisée en thérapies breves et formatrice.
Sophro-analyse - Hypnose Ericksonienne - Programmation Neuro Linguistique
M: 0625697843